Des mérites du mois de novembre (en plein mois de juin)

C’est moi, ou l’automne a décidé de pointer le bout de son nez avant la fin officielle du printemps ? Orages apocalyptiques, pluies torrentielles, bourrasques glacées : il est par trop tentant de céder à la mauvaise foi qui caractérise parfois votre serviteur, mais, une fois n’est pas coutume, je vais faire acte d’optimisme. Verre à moitié plein, me voici. Car à n’en pas douter, être au mois de novembre en plein mois de juin a bien des mérites. Cela vous permet :

  1. De vous bercer de la douce illusion qu’il reste sept mois (et non sept semaines) avant la traditionnelle épreuve du bikini…

  2. … et par conséquent, qu’il vous reste cinq mois (et non cinq semaines) avant de vous résoudre à attaquer LE régime miraculeux vanté par Elle (« Maigrir avec plaisir »), Cosmopolitan (« Le corps que JE veux ») et autres Marie-Claire (« Plus que deux semaines avant le maillot ? Pas de problème ! »)
  3. D’éviter de descendre le carton marqué « Affaires d’été » qui traîne tout en haut d’une étagère…

  4. …et par conséquent, d’échapper à une avalanche de poussière, le carton « Affaires d’été » n’ayant été déballé qu’une fois en sept ans d’exil londonien (pour des vacances en Ecosse : vous vous demandez encore quelle mouche vous avait bien piquée)

    Le 17 juin 2013, en France… (mais ca pourrait etre en Ecosse)

  5. De vous pelotonner sous la couette à peine rentrée du travail (oui, c’était avant d’avoir des enfants) au lieu de vous sentir obligée d’aller faire un jogging / participer à un pique-nique avec les autochtones « to enjoy the sunshine » (il fait 19 degrés)

  6. … et par conséquent, d’hiberner en plein mois de juin, ce qui, il faut bien l’avouer, a quelque chose de délicieusement transgressif

  7. De ressortir votre lampe anti-dépression saisonnière, celle qui vous a sauvée un noir hiver 2007…

  8. … et par conséquent, de prouver à Prince que non, ce n’était pas un achat totalement superfu (contrairement à la sorbetière et à l’ensemble de quatre chaises longues de jardin)

    La lampe du bonheur (Britebox)

    La lampe du bonheur (Britebox)

  9. De vous élever contre les méfaits du dérèglement climatique…

  10. … et, par conséquent, de vous engueuler avec votre mère qui, contre toute évidence, refuse obstinément de croire au réchauffement climatique (« Réchauffement, réchauffement, dix degrés en plein mois de juin, mais de qui se moque-t-on ? »)

Bref, l’excuse toute trouvée pour vous empiffrer sur le canapé en regardant Downton Abbey, vous écharper avec votre génitrice et ne jamais aller vous faire épiler : que demande le peuple ? Moi, c’est bien simple, la grêle en été, je-ne-m’en-lasse-pas.

Un doute m’étreint : cela ferait-il trop longtemps que j’habite à Londres ?

Si vous voulez bien manger en Angleterre… (ou comment fêter son 101ème article quand on a oublié de fêter le 100ème)

… prenez trois petits déjeuners !

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un vrai Anglais, Somerset Maugham.

Alors voilà, moi j’aime beaucoup faire du mauvais esprit, mais force m’est de reconnaître que ce cliché est de moins en moins vrai. Oui, on peut bien manger en Angleterre et a fortiori à Londres. Morceaux gastronomiques choisis (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :

Et pour vous en faire la démonstration, mais surtout fêter mon 101ème article (ben oui, j’aurais pu fêter le 100ème, mais j’ai pas fait attention), je vous propose un CONCOURS – les majuscules ayant pour but de retranscrire un peu de l’excitation qui me gagne à cette seule idée.

Pour gagner un panier gastronomique de spécialités anglaises (pas encore acheté, mais j’ai plein plein d’idées, des scones, des oat cakes, des Christmas puddings, et en tout cas pas de Marmite hein, sauf goûts douteux du ou de la gagnant(e)), rien de plus simple :

Laissez un commentaire (ça me fera plaisir) indiquant ce que vous préférez chez les Anglais (ça me fera rire) ou à Londres (ça me fera voyager, maintenant que je ne sors plus de chez moi qu’en poussette et dans un rayon de 500 mètres autour de la maison).

L’ironie est non seulement acceptée mais conseillée. La mauvaise foi aussi. Mais si vous aimez vraiment les Anglais et/ou Londres, on prend aussi.

Je choisirai au hasard (sic) un commentaire parmi ceux déposés entre aujourd’hui 9 novembre et samedi 12 novembre. L’heureux gagnant se verra envoyer un magnifique, sublime, gigantesque (j’en fais trop, là ?) panier gastronomique.

C’est comme ça qu’on fait dans les vrais concours ?

Bref. Merci encore de votre fidélité.

C’est à vous, chers lecteurs !

Comment faire une bonne action quand on est égoïste : le don du sang (1/2)

Petit rappel aux lecteurs égarés : ce blog est en différé ! Oui, j’en suis encore à raconter notre voyage de noces il y a trois ans et demi, mais l’envie m’a pris de vous raconter ce petit morceau de notre vie de jeunes parents.

Hier soir, 00h30, la chambre à coucher de Prince et Eva in London

Dans la chambre voisine, MiniPrincesse, notre fille de quatre mois, dort paisiblement. Prince aussi. Et moi, au lieu de savourer cet inespéré moment de paix, je rumine. Heureusement, je connais un remède imparable en cas d’insomnie :

– Tu dors ?

Malgré le coup de coude que je viens de lui décocher, Prince dort toujours.

Je répète soigneusement, mais un peu plus fort, la combinaison coup-de-coude-donné-presque-sans-faire-exprès-et-tendre-murmure.
– Tu dors, mon chéri ?
– Mmm… oui. Tout juste.
– Je n’arrive pas à dormir.

Prince se retourne et soupire.
– Il paraît que quand on a un enfant, il faut s’habituer à dormir tout en sachant qu’on peut être réveillé à tout instant. Mais moi, ça ne m’a pas tellement changé : ça fait huit ans que je dois vivre avec quelqu’un qui me réveille tout le temps sans raison.
– Tu exagères. Déjà, je fais mes nuits ; et en plus, tu n’as même pas besoin de me donner à manger à chaque fois que je réveille. Et là, j’ai une bonne raison.
– A savoir ?

J’inspire un grand coup et débite d’une seule traite :

– J’ai peur de ne pas trouver d’école publique pour Mini Princesse et vu que je veux 4 enfants et toi non mais si on en fait 4 quand même parce qu’après tout c’est moi qui les porterai eh bien ça fait 10 000 livres l’année x 4 enfants x 7 ans rien que pour le primaire ça fait euh euh euh attends mon cerveau ne répond plus depuis que je suis tombée enceinte bref ça fait beaucoup d’argent et puis même si on trouve une école dans 4 ans il faut qu’on trouve un mode de garde là tout de suite et il faut qu’on trouve une Hongroise pour parler ta langue bizarre à notre enfant mais je n’en connais pas de Hongroise jeune compétente mais moche pour que tu ne partes pas avec elle et puis elle ne s’occupera pas aussi bien de MiniPrincesse que moi et puis il faut qu’on achète une maison mais en Angleterre les prix de l’immobilier sont délirants et puis il y a toujours le problème des écoles et puis il faudrait que je trouve un travail mais j’ai beau tout envisager kiné psy pâtissière wedding planner consultante en n’importe quoi y a rien qui fait tilt et puis j’ai peur que tu me quittes si je continue à te parler du contenu des couches de ta fille et à t’engueuler dès que tu oses prononcer un mot et puis…

A ce stade, je suis bien obligée de reprendre mon souffle. Et de constater que Prince s’est paisiblement rendormi.

57 minutes de monologue silencieux plus tard, je l’imite.

A suivre…

PS : à la demande de Tina, voici une photo pour me faire mousser un peu. Peut-être que si Prince me laisse encore le réveiller la nuit, c’est grâce à l’engagement qu’il a pris ce jour-là… ou tout bonnement l’espoir qu’un jour son épouse ressemble à nouveau à ça :

Des mérites de la procrastination en entreprise, ou comment briller en ne faisant absolument rien d’utile (2)

Mes brèves mais intenses expériences du monde du travail, fût-ce dans une multinationale de l’agro-alimentaire, un hebdomadaire économique très sérieux ou une entreprise de cours de cuisine, m’ont appris une règle immuable : toujours avoir l’air occupé. Froncer les sourcils ne gâche rien, même et surtout si vous êtes en réalité en train de vous escrimer les yeux pour décider si ce sac à -90% sur eBay est une contrefaçon ou pas.

Bref, comme toujours, la forme compte au moins autant que le fond. Ca s’appelle être politique. Chez SuperConseil, ça saute aux yeux : les grands pontes et leurs adjoints (pour un rappel de la structure hiérarchique en vigueur chez SuperConseil, voir ici) maîtrisent cet art à la perfection. Toujours un sourire triomphant aux lèvres (« Je n’aime pas me vanter, alors je ne dirai rien, mais n’ai-je pas l’air d’avoir encore conclu une énorme vente ? »), ils parlent fort à leurs infortunés voisins d’open-space (c’est pas parce qu’on est ponte qu’on a son propre espace vital) pour bien montrer qu’eux ne croulent pas sous les basses tâches. Non, eux, ils ont la situation bien en main ; c’est primordial, dans un pays où rester après 18h30 n’est pas considéré comme un signe de dévouement, mais de désorganisation. Certains poussent même le bouchon jusqu’à traverser l’open space en long, en large et en travers plusieurs fois par jour en claironnant leur dernière pseudo-réussite à date (« Je n’aime pas me vanter, alors je ne dirai rien, mais honnêtement, heureusement que j’étais là pour convaincre le client que c’était la bonne solution…. »)

Vous l’aurez compris, chez SuperConseil, je suis à bonne école.

Puisque je n’ai pas encore de téléphone professionnel et que je me refuse obstinément à communiquer mon numéro de portable personnel aux clients (s’ils se posent des questions en dehors des heures de boulot, le répondeur, c’est fait pour ça), il me faut adopter une stratégie différente pour me faire mousser. Je décide de commencer par dresser une liste de choses à faire aussi longue que le bras. Et, pour faire bonne figure, je déclare à qui veut bien l’entendre (oui, moi aussi je sais faire monter le volume sonore de l’open space) que je pars m’isoler en salle de réunion, car « j’ai besoin de me concentrer pour ce que j’ai à faire (sous-entendu : moi) ».

Une fois tranquillement installée, et après une bonne vingtaine de minutes passée à répondre à quelques mails personnels, je me mets à répertorier TOUTES les tâches à exécuter, du contrat à signer et classer au fameux démarchage téléphonique en passant par cette formation client que je repousse depuis plusieurs jours déjà. Mon but : démontrer par A+B qu’il m’est tout bonnement et scientifiquement impossible de faire du business development en cette période particulièrement chargée. Démontrer à qui ? Mais à SuperChef, bien sûr, qui impressionné par l’effervescence qui se dégagera de ma personne (rappel : prendre l’air pressé, voire débordé par moments bien choisis), s’inquiètera de savoir si « je gère ». Là, altière, je le rassurerai : évidemment que je gère, et d’ailleurs voici la liste de tous mes pseudo-succès dont il n’a pas besoin de savoir qu’ils datent un peu / sont allègrement enjolivés / n’auront absolument aucune retombée commerciale. « En revanche, im-pos-sible- de me poser tranquillement pour planifier le business development cette semaine, mais bon, comme tu le vois, commercialement, ça va très très bien quand même ». SuperChef repartira enchanté, et moi, dédouanée.

Plan machiavélique : top départ. A moi les courriers insipides, les fichiers Excel à remettre à jour et les coups de fil de politesse aux clients, bref, tout ce qui ne présente ni intérêt intellectuel, ni risque d’échec. Aux autres, la réflexion et l’action.

Euh… vous croyez que quelque chose ne tourne pas rond chez moi ?

Génération X contre génération Y : le match des générations*, ou comment nous sommes devenus accros à Internet

(*et non des sexes)

Ce qu’il y a de bien, quand on travaille pour un cabinet de conseil « en management » (dénomination qui m’a toujours semblée énigmatique), c’est que même en n’étant pas cool du tout, comme moi, on arrive quand même à choper deux ou trois termes tendance au passage. Bon, ces tendances-là sont généralement le fruit de la méditation embrumée de consultants très très seniors à qui on a indiqué qu’ils feraient mieux de justifier leurs salaires en concevant quelques idées novatrices de ci de là plutôt qu’en annotant les tableaux Excel des petits grouillots comme moi ; autant dire que niveau coolitude, ça se pose là. Mais faisant feu de tout bois, je ne manque jamais d’exposer les dits concepts novateurs dans les dîners mondains lorsque je retrouve mes amis parisiens une fois par mois.

Ce mois-là, le terme que ressassaient les SuperConsultants, rendez-vous client après rendez-vous client, c’était « Génération Y ». Et si – corrigez-moi si je me trompe – la notion a depuis déboulé en France, à l’époque, nos SuperConsultants n’étaient pas peu fiers de discourir sur la meilleure manière de « manager » les « Générations Y », justifiant ainsi leur positionnement de spécialistes du « management » :

– comment leur donner envie de venir travailler pour votre multinationale à open spaces de 1 500 personnes par plateau

– comment les motiver une fois qu’ils ont découvert « leur » plateau (la signature email de l’un de nos clients contenant ainsi son « adresse » open-spacesque : E2.15.03, encore mieux que le matricule pour donner l’impression d’être irremplaçable aux yeux de son employeur)

– et enfin, comment réussir à les faire bosser autant que leurs aînés, mais sans la sécurité de l’emploi ni la garantie d’une retraite digne de ce nom.

Autant dire que le sujet captait toute l’attention de nos SuperClients.

Mais au fait, Génération Y, késaco ?

Je laisse les explications sérieuses à des publications plus crédibles que la mienne, mais mon interprétation de la chose tient en une phrase : jamais sans ma connexion. Smartphone, iPad, GPS, netbook, ordinateur portable et j’en passe, le représentant de la génération Y est sans cesse connecté. A quoi, à qui, je ne sais pas très bien, mais une chose est sûre, il est online.

A part pour faire mon intéressante, les cocos de la génération Y me laisseraient sans doute assez indifférente… si seulement je n’étais pas fiancée à l’un d’eux.

Si la date de naissance de la génération Y fait débat auprès des experts, je pourrais les renseigner, moi : il s’agit de LA journée qui sépare la naissance de Prince de la mienne. Nous avons beau être nés à deux jours d’écart, un fossé générationnel nous sépare ; tandis que Prince a les yeux audacieusement tournés vers le XXIème siècle, je me languis du XXème dont je n’ai toujours pas fait le deuil en digne « Génération X » (les ringards, quoi). Et les conséquences sur notre vie de couple abondent.

Disons les choses comme elles sont : Prince vit sur Internet. En arrivant au bureau le matin, il retrouve avec joie ses huit écrans, apparemment tous indispensables, et rebranche sa perfusion aux news Bloomberg 24 heures sur 24, au cas où les huit écrans n’y suffiraient pas. Lorsqu’il quitte le travail, son smartphone est là pour lui fournir les nombreuses informations susceptibles de lui avoir échappé pendant la journée, on ne sait jamais, des fois qu’il aurait travaillé. En rentrant au foyer, ô soulagement, il peut enfin consulter ses mails personnels, interdits d’accès à la banque dans un semblant de tentative de limiter les fraudes. 48 secondes après avoir démarré l’ordinateur, Prince nage dans la félicité virtuelle, face à cinq onglets différents, dont un site d’informations en hongrois (décidément, on n’est jamais trop informé, surtout lorsqu’on se limite aux gros titres), de la musique, un blog spécialisé dans les gadgets divers et variés, un blog pour le faire rire et un cours de finance en ligne (oui oui, ça existe).

Et moi, pendant ce temps ? Je râle.

Je râle parce que mes CD prennent la poussière, « mais à quoi bon lancer un CD puisque tout est sur spotify ? ».
Je râle parce qu’il a beau être 23h30, Prince traque encore l’info cruciale qu’il a dû rater sous la douche entre 23h15 et 23h25.
Je râle parce que j’ai l’impression que je suis sur le point de m’engager à épouser, non seulement Prince, mais l’attirail électronique qui l’escorte.
Je râle parce que skype, c’est bien, mais au lieu de jurer en hongrois (ce qui est quand même toujours poilant) parce que ça coupe pour la quatrième fois en dix minutes, Prince n’a qu’à décrocher notre bon vieux combiné.
Je râle parce que si on a décidé de ne pas acheter de télé, ce n’est pas pour se retrouver devant BBC iPlayer un soir sur deux – même si je dois avouer que leurs documentaires sont tout bonnement excellents.
Je râle parce que mes ouvrages d’histoire, fiches de cuisine, manuels de photo et autres beaux livres croupissent sur nos étagères, pendant que Prince surfe sur Wikipédia pour répondre à toutes les questions que je peux lui poser. « Ben oui, sur Internet, y a TOUT ». Imbattable, comme raisonnement.

Face à tant d’aplomb, je m’énerve, je hausse le ton, je menace de couper Internet pour la soirée. Rien n’y fait. Et pour cause : la vraie accro à Internet, c’est moi. La radio en ligne, les blogs de cuisine, les mails persos, les photos de vacances de parfaits inconnus sur Facebook, impossible de m’en passer. Et quand Prince rentre et se précipite sur l’ordinateur, me voilà désemparée : comment m’occuper ? Lire un vrai livre ? Un vrai journal ? Que j’aimerais en être capable… mais Internet semble déjà avoir fait trop de dégâts sur mes méninges. Lire pour de vrai, fournir un effort, alors que je peux flemmarder avec bonne conscience sur le site du Figaro en ne regardant que les images ? Et dire que je reproche à Prince de ne lire que les gros titres… cela constituerait presque un progrès pour moi.

Enfin, en attendant que Prince prenne la mesure de ma duplicité, je continue de râler. C’est encore ce que je fais de mieux.

Et vous, sur une échelle de 1 à 10, à quel point êtes-vous accro à Internet ?

C’était pourtant castoche…

… euh, fastoche. Léontine (ainsi qu’un certain nombre d’entre vous) avait vu juste : c’est bien Castorama qui a « commis » (pour reprendre l’expression de Requia) ce grand moment de communication… mais pour sa campagne de pub précédente, en 2007. Depuis, on est passé au subtil « C’est castoche ».

On n’arrête pas le progrès, c’est moi qui vous le dis.

PS : à la grande époque, Castorama avait poussé le vice jusqu’à créer un site dédié, ou sont les femmes.com – qui ne semble malheureusement plus actif. Avis à tous celles et ceux qui ont du temps à perdre : si vous avez des infos sur cette perle, je suis preneuse !

PPS : je croise les doigts très fort en espérant ne pas avoir provoqué l’ire de ma cousine, fidèle employée de Castorama depuis quatre ans… Mais comme dirait Le Figaro, ou plutôt Beaumarchais : « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ».

La perle du vendredi

Le bonheur, ça se partage. Ce vendredi, je voudrais vous faire découvrir la musique d’attente la plus originale (attention, je n’ai pas dit ringarde) qu’il m’ait été donné d’entendre depuis bien longtemps :

Vous vous en doutez, ce chef d’oeuvre n’était pas diffusé par une marque anglaise, mais française. Comme quoi, les Anglais n’ont le privilège ni de l’excentricité, ni du bon goût.

Bon, je vous laisse deviner de quelle marque il s’agit ? Allez, deux petits indices :

– Il s’agit d’une grande chaîne de magasins français
– Si je ne rentre dans ce type de magasins qu’à mon corps défendant, c’est parce que je serais bien en peine de savoir quoi faire avec les objets qu’on y vend.

A vos claviers !

J’veux du soleil

J’ai beau me poster consciencieusement tous les matins devant ma lampe de luminothérapie, je sens bien, depuis quelques semaines, que cela ne suffit plus. C’est décidé : il me faut DES VACANCES. 

Attention,  je ne parle pas d’un bête séjour au ski, mais de vraies vacances : au soleil ! 

Pour vous en convaincre, je vous propose cinq raisons de préférer la plage au ski cet hiver : 

  1. Plus sexy : question bronzage, la marque du maillot est quand même plus élégante que celle des lunettes de ski.
  2. Plus sûr : risque d’avalanche zéro, risque d’hypothermie quasi nul et risque de chute négligeable (à moins de se prendre les pieds dans sa serviette de bain, et encore, le sable est là pour amortir  le choc)
  3. Plus reposant : entre les chaussures qui font mal aux pieds et les skis super lourds à porter (mais dont il est difficile de se passer) pendant des heures pour faire la queue à un télésiège qui tombe en panne quand arrive enfin mon tour, j’ai toujours trouvé les vacances au ski épuisantes. Mais pas pour les bonnes raisons.
  4. Plus stratégique : n’en déplaise aux magazines féminins (« Plus qu’un mois avant le maillot ! »), mieux vaut éviter le régime tartiflette – chocolat chaud plutôt que de vérifier par soi-même qu’il fait des dégâts irréparables.
  5. Plus économique : OK, prendre l’avion pour la République Dominicaine revient un peu plus cher que s’entasser à cinq dans une Punto, direction Chamonix. Mais entre la location, le forfait, et les frites infectes et hors de prix au restaurant d’altitude, moi je dis : glander sur la plage, une fois qu’on y est, c’est gratuit.